Que penser ? Que faire ?

    Quand on rentre dans la vie active, d'abord nous sommes jeunes. On ne voit pas plus loin que le bout de son nez. Mais les années arrivent, elles passent très vite, et avec elles, les premiers tracas, dans une vie où on croit être installé pour 2000 ans. On projette de faire ci et de faire ça, et un jour, la maladie nous tombe dessus.

Nos parents, trop âgés, exigeants très souvent. La roue tourne, nous devenons leur parents ; nous nous confrontons.

Difficile de changer de rôle entre parents et enfants.

Difficile de leur faire admettre qu'ils ont besoin d'une aide, la nôtre ou un étranger à la famille, pour accomplir certains actes de la vie.

Difficile aussi pour nous de partager leur quotidien, alors que nous même prenons de l'âge.

Quelle décision prendre afin de ménager tout le monde ?

Il y a le problème de la maladie dans le couple. Comment gérer et demander de l'aide ? On croit tout pouvoir faire, on le fait, mais l'épuisement arrive, la patience s'étiole, on ne comprend pas, on culpabilise. Que faire ?

Il y a aussi le handicap d'un enfant, on prend tout sur soi. Et, un beau jour, tu t'aperçois que ton foyer se vide, les enfants espacent leurs visites. Ils fondent une famille, la distance s'agrandit.

Souvent les couples se séparent, on ne le voit pas venir, et tout éclate. Tu te retrouve seule, plus de famille, plus d'amies, tu es dans l'isolement.

Mais tu dois lever la tête.

Tu dois faire face à tout ça.

C'est tout à ton honneur, garde le sourire, prends tout en dérision, ne t'enfonce pas dans l'isolement.

Ris de tes libertés.

Ris de tes peines.

Ris de ta solitude.

On dit, je cite : « Le rire est la politesse du désespoir. »

Il est le meilleur allié de ta force et de ton courage.

Aujourd'hui, un petit groupe travaille pour aider les autres.

Aider les aidants. N'hésite pas. Viens nous voir. Viens parler. Nous t'attendons.

  Danielle